PROMESSES DE NOTRE SEIGNEUR JÉSUS-CHRIST AUX PERSONNES DÉVOTES À LA SAINTE FACE
PROMESSE FAITE À SAINTE GERTRUDE
« Tous ceux qui, attirés par le désir de mon amour, garderont le souvenir de la vision de ma Face, recevront, par la vertu de mon Humanité, l'impression vivante et lumineuse de ma Divinité.
« Cette lumière éclairera toujours les profondeurs de leur âme, et dans la gloire éternelle, la cour céleste admirera sur leurs traits plus de ressemblance avec ma divine Face. »
(Le Héraut de l'amour divin.)
PROMESSES FAITES À SAINTE MECHTILDE
Pour exciter la dévotion des fidèles à vénérer la très Sainte Face de Notre Seigneur Jésus-Christ, le second dimanche après l'Épiphanie, sainte Mechtilde eut une vision : elle aperçut aux pieds de Notre Seigneur tous ceux qui s'étaient préparés par une prière particulière à vénérer la Sainte Face. Ils portaient sur leurs épaules le fardeau de leurs péchés, mais le Seigneur jeta les yeux sur tous et dit :
« Qu'en ferons-nous ? Qu'ils soient tous brûlés dans le feu de l'amour ! »
(Le Livre de la grâce spéciale, IIe Partie, ch. x.)
Une autre fois, en ce même jour, sainte Mechtilde demandait à Notre Seigneur que ceux qui célèbrent la mémoire de sa douce Face ne soient jamais privés de son aimable compagnie. Le Seigneur lui répondit :
« Aucun d'eux ne sera jamais séparé de moi. »
Et étendant les mains de sa toute-puissance sur sa bien-aimée, Il la bénit avec tous les dévots à la Sainte Face, en disant :
« Que la lumière de mon Visage soit votre allégresse éternelle ! »
(Ibid., IIe Partie, ch. xiii.)
PROMESSES FAITES À LA SŒUR
SAINT-PIERRE
En l'an 1845, la Sœur Saint-Pierre, carmélite à Tours, eut les premières visions concernant la Sainte Face. Elle se sentit, un jour, transportée en esprit sur la route du Calvaire où Notre Seigneur lui représenta vivement le pieux office de Véronique qui, de son voile, essuya la très Sainte Face couverte de crachats, de poussière, de sueur et de sang.
Notre Seigneur lui dit qu'en s'appliquant à la Réparation des blasphèmes, on Lui rend le même service que cette femme héroïque, et Il regarde ceux qui agissent ainsi avec la même complaisance qu'Il la regarda lors de sa Passion. Il invita, en outre, Sœur Saint-Pierre à Lui demander, au nom du service que Véronique Lui avait rendu, telle grâce qu'on voudrait. Il promettait de l'accorder.
Une autre fois, Notre Seigneur lui dit : « Je te donnerai ma Face adorable, et chaque fois que tu la présenteras à mon Père, ma bouche s'ouvrira pour plaider ta cause ; elle doit être le signe sensible de la Réparation. »
Le 27 Octobre de cette même année, Notre Seigneur fit entendre à Sœur Saint-Pierre que : Par la vertu de sa Face adorable présentée au Père éternel, on peut apaiser sa colère et obtenir la conversion des impies et des blasphémateurs.
Le divin Sauveur lui adressa en outre ces mystérieuses et consolantes paroles : « Je vous donne ma Sainte Face pour vous récompenser des services que vous m'avez rendus ; vous avez fait peu de chose, il est vrai, mais votre cœur a conçu de grands désirs.
« Je vous donne donc cette Face en présence de mon Père, dans la vertu du Saint-Esprit et en présence des Anges et des Saints ; je vous fais ce don par les mains de ma sainte Mère et par sainte Véronique qui vous apprendra à la vénérer.
« Par cette Sainte Face, vous ferez des prodiges. »
Deux jours après, le 29 Octobre, Notre Seigneur dit à Sœur Saint-Pierre : « De même que, dans un royaume, on se procure tout ce qu'on désire avec une pièce d'argent marquée à l'effigie du prince, ainsi, avec la pièce précieuse de ma sainte Humanité qui est mon adorable Face, vous obtiendrez tout ce que vous voudrez. »
Et le 3 Novembre suivant : « Selon le soin que vous aurez de réparer mon portrait défiguré par les blasphémateurs, j'aurai soin de réparer le vôtre qui a été défiguré par le péché.
« J'y réimprimerai mon Image, et je le rendrai aussi beau qu'il était en sortant des fonts du baptême. »
Le 6 Novembre, nouvelle communication qui fait dire à Sœur Saint-Pierre : « Dans la lumière d'en haut je vois que la Face adorable est comme le cachet de la Divinité qui a la vertu de réimprimer, dans les âmes qui s'appliquent à Elle, l'Image de Dieu.
« Nous avons, en ce précieux don, un moyen infaillible pour apaiser la colère du Père éternel irrité contre les blasphémateurs ; nous le prierons de jeter un regard sur la Face de son divin Fils et la foudre lui tombera des mains. »
Le 23 Janvier de l'année suivante (1846), Notre Seigneur fait entendre à la Sœur Saint-Pierre ces terribles paroles : « La face de la France est devenue hideuse aux yeux de mon Père, elle provoque sa justice ; offrez-Lui donc la Face de son Fils en qui Il met ses complaisances, afin d'attirer sur cette France la miséricorde, sans quoi elle sera châtiée.
« Là est son salut, c'est-à-dire en la Face du Sauveur. Voyez quelle preuve de ma bonté pour la France qui me paie d'ingratitude ! »
Le 12 Mars, Notre Seigneur lui fit cette promesse : « Il m'a promis pour tous ceux qui, dans la réparation des blasphèmes, défendraient sa cause par prières, par paroles ou par écrit, qu'Il défendrait aussi leur cause devant son Père et leur donnerait son royaume. Il promet qu'à leur mort, Il essuiera la face de leurs âmes en effaçant les taches du péché et leur rendra leur beauté première. »
Quelques mois plus tard, en Octobre et Novembre, le divin Sauveur dit à la sainte religieuse : « Je vous adjuge la France, priez pour elle, immolez-vous pour elle. Je vous donne de nouveau mon Chef, pour être offert à mon Père et apaiser la divine justice. Oh ! si vous saviez quelle est sa puissante vertu ? En voici la cause : c'est que j'ai pris sur ma tête tous les péchés des hommes, afin que mes membres soient épargnés. Ainsi, offrez ma Face à mon Père, c'est le bon moyen de l'apaiser.
« Ma fille, je vous prends aujourd'hui pour mon économe et je remets de nouveau ma Sainte Face entre vos mains, afin que vous l'offriez sans cesse à mon Père pour le salut de la France. Faites valoir ce divin talent, vous avez en lui de quoi faire toutes les affaires de ma maison ; vous obtiendrez par cette Sainte Face, le salut de beaucoup de pécheurs ; avec cette offrande, rien ne vous sera refusé.
« Si vous saviez combien la vue de ma Face est agréable à mon Père ! »
Un autre jour, le 21 Décembre, Notre Seigneur lui fit entendre ces admirables paroles : « Ma fille, je vous donne ma Face et mon Cœur, je vous donne mon Sang, je vous donne mes plaies : puisez et versez, achetez sans argent, mon Sang est le prix des âmes ! »
Et la sainte religieuse reçut l'importante communication suivante : « C'est par l'auguste Sacrement de l'Eucharistie que Jésus notre Sauveur veut communiquer aux âmes la vertu de sa très Sainte Face.
« Elle est là, plus éclatante que le soleil, et Il m'a promis de nouveau d'imprimer dans les âmes de ceux qui l'honoreraient les traits de sa divine ressemblance. »
En Mars 1848, Notre Seigneur déclare à la Sœur Saint-Pierre : « A chaque fois que vous offrirez ma Face à mon Père, ma bouche demandera miséricorde. »
Et Il lui fit comprendre qu'il désirait voir se développer, autant que possible, la dévotion à la Face adorable.
« Ce bon Jésus, dit Sœur Saint-Pierre, m'a promis qu'Il aurait pitié de la France.
« Ayons donc grande confiance : son Nom tout-puissant sera notre bonheur et sa Face adorable notre divin rempart. »
Enfin, le 30 Mars 1848, le divin Maître lui dit : « Je vous ai appliqué la vertu de ma Face pour rétablir en vous l'Image de Dieu.
« Ceux qui contempleront les plaies de ma Face sur la terre, la contempleront, un jour, rayonnante de gloire dans le Ciel ! »
(Messager de la Sainte Face, 1938.)