VERSETS BIBLIQUES

BAPTÊME

« Alors Jésus vint de la Galilée au Jourdain trouver Jean, pour être baptisé par lui. Mais Jean s’en défendait, en disant : C’est moi qui dois être baptisé par vous ; et vous venez à moi ? Et Jésus lui répondit : Laissez-moi faire pour cette heure : car c’est ainsi que nous devons accomplir toute justice. Alors Jean ne lui résista plus. Or Jésus ayant été baptisé, sortit aussitôt hors de l’eau ; et en même temps les cieux lui furent ouverts : il vit l’Esprit de Dieu qui descendit comme une colombe, et qui vint se reposer sur lui. Et au même instant une voix se fit entendre du ciel, qui disait : Celui-ci est mon Fils bien-aimé, dans lequel j’ai mis toute mon affection » (Matthieu 3:13-17).

« Mais Jésus s’approchant, leur parla ainsi : Toute-puissance m’a été donnée dans le ciel et sur la terre. Allez donc, et instruisez tous les peuples, les baptisant au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit » (Matthieu 28:18-19).

« Jésus lui répondit : En vérité, en vérité je vous le dis : si un homme ne renaît de l’eau et du Saint-Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu » (Jean 3:5).

« Après cela Jésus étant venu en Judée, suivi de ses disciples, il y demeurait avec eux, et y baptisait. Jean baptisait aussi à Ennon, près de Salim, parce qu’il y avait là beaucoup d’eau ; et plusieurs y venaient, et y étaient baptisés » (Jean 3:22-23).

« Car vous tous qui avez été baptisés en Jésus-Christ, vous avez été revêtus de Jésus-Christ » (Galates 3:27).

« qui autrefois avaient été incrédules, lorsqu’au temps de Noé ils s’attendaient à la patience et à la bonté de Dieu, pendant qu’on préparait l’arche, en laquelle peu de personnes, savoir, huit seulement, furent sauvées au milieu de l’eau : figure à laquelle répond maintenant le baptême, qui ne consiste pas à purifier la chair de ses souillures, mais qui, engageant la conscience à se conserver pure pour Dieu, vous sauve par la résurrection de Jésus-Christ » (1 Pierre 3:20-21).

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DE L'INSTITUTION DU BAPTÊME

« Il est certain que Notre-Seigneur Jésus-Christ a institué le baptême comme tous les autres sacrements. Ainsi il faut soigneusement observer deux temps qui regardent ce sacrement, celui où Notre-Seigneur l'a institué, et celui où il a imposé l'obligation de le recevoir.

« Quant au temps où ce sacrement a été institué par Jésus-Christ, tout le monde convient que ce fut lorsqu'étant baptisé par S. Jean il communiqua à l'eau la vertu de sanctifier les hommes. Car S. Grégoire de Nazianze et S. Augustin assurent que ce fut en ce moment que l'eau reçut la vertu de régénérer les hommes en leur communiquant la vie de la grâce. Et le dernier de ces Pères dit encore en un autre endroit que du moment que Jésus-Christ fut entré dans l'eau, elle reçut la vertu d'effacer toutes sortes de péchés ; et dans le sermon trente-septième du temps, que Notre-Seigneur fut baptisé, non qu'il eût besoin d'être purifié, mais afin que purifiant les eaux par l'attouchement de sa chair très pure, elles reçussent la vertu de nous purifier de nos péchés. Et une grande preuve de cette vérité est, que dans le moment que Jésus-Christ fut baptisé, la très sainte Trinité, au nom de laquelle le baptême se donne, se rendit sensiblement présente. Car on entendit la voix du Père, le Fils y était présent en personne, le Saint-Esprit descendit en forme de colombe sur lui ; et enfin les cieux furent ouverts, où nous pouvons présentement entrer par le moyen du baptême.

« Que si l'on demande comment est-ce que Notre-Seigneur communiqua à l'eau une vertu si excellente et si divine, il faut répondre que c'est une chose qui surpasse la capacité de l'esprit de l'homme, et qu'il suffit de savoir que depuis que Notre-Seigneur eut reçu le baptême, l'eau fut consacrée par l'attouchement de son corps très saint et très pur à l'usage salutaire de ce sacrement : en sorte que quoiqu'il ait été institué avant sa passion, il en a tiré néanmoins toute sa vertu et son efficacité, la passion de Jésus-Christ ayant été comme la fin de toutes ses actions.

« Pour ce qui est du temps où l'obligation de recevoir le baptême a été imposée, il n'y a aussi nulle difficulté sur ce point. Car tous les auteurs ecclésiastiques conviennent que ce fut après la résurrection de Notre-Seigneur, lorsqu'il ordonna à ses disciples (Mt 28, 19 ; Mc 16, 15) d'aller par toute la terre instruire tous les peuples, les baptisant au nom du Père, du Fils, et du Saint-Esprit. De sorte que depuis ce temps-là tous les hommes entrèrent dans l'obligation de recevoir le baptême pour pouvoir obtenir la vie éternelle. Et c'est ce que l'on doit conclure de ces paroles de S. Pierre (1 P 1, 3) : Dieu nous a régénérés par la résurrection de Jésus-Christ d'entre les morts pour nous donner une vive espérance ; et de celles-ci de saint Paul (Ep 5, 26) : Il s'est livré lui-même à la mort pour l'Église, afin de la sanctifier après l'avoir purifiée dans le baptême de l'eau par la parole de vie. Car l'un et l'autre semble apporter l'obligation du baptême au temps qui suivit la mort de Notre-Seigneur. Et ainsi il ne faut point douter que ces paroles de Jésus-Christ (Jn 3, 5) : Si un homme ne renaît de l'eau et de l'esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu, ne regardassent le temps qui devait suivre sa passion. »

NÉCESSITÉ DU BAPTÊME

« Quoique la connaissance de tout ce qui a été expliqué jusqu'ici touchant le baptême soit extrêmement utile aux fidèles, rien néanmoins ne semble plus important que de leur apprendre que Notre-Seigneur a imposé à tous les hommes une telle nécessité de recevoir ce sacrement qu'il assure lui-même dans l'Évangile que tous ceux qui ne renaîtront point en Dieu par la grâce du baptême n'auront reçu la vie de leurs pères, soit fidèles ou infіdèleѕ, que pour périr et être malheureux éternellement. Si un homme, dit-il (Jn 3, 5), ne renaît de l'eau et de l'esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. »

BAPTÊME DES ENFANTS

« Ainsi cette loi ne regarde pas seulement les personnes raisonnables, mais même les enfants ; c'est ce que l'Église a toujours pratiqué conformément à la tradition que tous les SS. Pères témoignent qu'elle en a reçue des apôtres. D'ailleurs, est-il possible de croire que Notre-Seigneur Jésus-Christ eût refusé aux enfants le sacrement et la grâce du Baptême, lui qui disait (Mt 19, 14 ; Mc 10, 16) : Laissez les petits enfants, et ne les empêchez pas de venir à moi, parce que le Royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent ; lui qui les embrassait, qui leur imposait les mains, et les bénissait ? Mais de plus lorsque S. Paul a témoigné qu'il avait baptisé toute la famille de Stéphanas, n'a-t il pas fait connaître clairement par là qu'il en avait aussi baptisé tous les enfants ?

« La circoncision qui était une figure du baptême confirme encore cette coutume de l'Église. Car chacun sait qu'on circoncisait les enfants huit jours après leur naissance. Comme donc il était alors nécessaire que les enfants fussent circoncis dans leur chair par la main des hommes, il faut de même qu'ils reçoivent maintenant le baptême, qui est la circoncision spirituelle de Jésus-Christ, pour y être dépouillés du corps du péché.

« Enfin, comme tous les enfants ont péché en Adam, il fallait, à plus forte raison, qu'ils pussent recevoir la grâce et la justice par Jésus-Christ pour régner dans la vie éternelle. Car, comme dit l'Apôtre (Rm 5, 17), si la mort a régné dans le monde par un seul homme et par le péché d'un seul, il fallait à plus forte raison que ceux qui recevraient l'abondance de la grâce et le don de la justice régnassent dans la vie par un seul qui est Jésus-Christ. Or c'est ce qui ne se peut faire que par le baptême.

« C'est donc une vérité constante qu'il faut absolument baptiser les enfants, et que ceux qui sont chargés de leur éducation doivent travailler à les former peu à peu à la piété selon les règles et les maximes de la religion chrétienne, puisque le Sage nous apprend que le jeune homme qui a suivi une voie l'abandonne difficilement dans sa vieillesse (Pr 22, 6).

« Et il est de plus certain que les enfants en recevant le baptême, qui est le sacrement de la foi, sont faits véritablement chrétiens, non qu'ils croient par le mouvement de leur propre volonté, mais par la foi de leurs parents, s'ils sont fidèles, ou du moins, pour parler avec S. Augustin, par la foi de toute la société des saints, c'est-à-dire de tous les fidèles. Car l'on peut dire avec vérité que les enfants sont présentés au baptême par tous ceux qui souhaitent avec ardeur qu'ils y soient présentés, et qui par leur charité les font entrer dans la communication du Saint-Esprit.

« Il faut donc, lorsqu'il n'y a point de péril, porter les enfants à l'Église, le plus tôt que l'on peut pour y être baptisés publiquement et avec les cérémonies solennelles et accoutumées. Car puisqu'il n'y a point d'autre moyen de procurer le salut aux enfants que le baptême, il est aisé de juger combien est grande la faute de ceux qui souffrent qu'ils soient privés de la grâce de ce sacrement plus longtemps que la nécessité ne le demande, vu particulièrement que par la faiblesse de leur âge et la délicatesse de leur corps ils sont exposés à presque une infinité de dangers de mourir. »

(Le Catéchisme Romain)


CONFESSION

LE FILS DE L’HOMME A SUR LA TERRE LE POUVOIR DE REMETTRE LES PÉCHÉS

« Et comme on lui eut présenté un paralytique couché sur un lit, Jésus voyant leur foi, dit à ce paralytique : Mon fils, ayez confiance ; vos péchés vous sont remis. Aussitôt quelques-uns des scribes dirent en eux-mêmes : Cet homme blasphème. Mais Jésus ayant connu ce qu’ils pensaient, leur dit : Pourquoi avez-vous de mauvaises pensées dans vos cœurs ? Car lequel est le plus aisé, ou de dire, Vos péchés vous sont remis ; ou de dire, Levez-vous, et marchez ? Or, afin que vous sachiez que le Fils de l’homme a sur la terre le pouvoir de remettre les péchés : Levez-vous, dit-il alors au paralytique ; emportez votre lit, et vous en allez en votre maison. Le paralytique se leva aussitôt, et s’en alla en sa maison » (Matthieu 9:2-7).

« Et il leur dit une seconde fois : La paix soit avec vous ! Comme mon Père m’a envoyé, je vous envoie aussi de même. Ayant dit ces mots, il souffla sur eux, et leur dit : Recevez le Saint-Esprit. Les péchés seront remis à ceux à qui vous les remettrez, et ils seront retenus à ceux à qui vous les retiendrez » (Jean 20:21-23).

« et le tout vient de Dieu, qui nous a réconciliés avec lui-même par Jésus-Christ, et qui nous a confié le ministère de la réconciliation. Car c’est Dieu qui a réconcilié le monde avec soi en Jésus-Christ, ne leur imputant point leurs péchés ; et c’est lui qui a mis en nous la parole de réconciliation. Nous faisons donc la fonction d’ambassadeurs pour Jésus-Christ, et c’est Dieu même qui vous exhorte par notre bouche. Ainsi nous vous conjurons, au nom de Jésus-Christ, de vous réconcilier avec Dieu » (2 Corinthiens 5:18-20).

« Mais si nous confessons nos péchés, il est fidèle et juste, pour nous les remettre, et pour nous purifier de toute iniquité » (1 Jean 1:9).

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LE POUVOIR DE REMETTRE LES PÉCHÉS

« Afin que vous sachiez que le Fils de l'homme a le pouvoir sur la terre de remettre les péchés, levez-vous, dit-il au paralytique, emportez votre lit et vous en allez en votre maison (Mt 9, 6 ; Mc 2, 9). S'étant donc fait homme pour accorder aux hommes le pardon de leurs péchés, avant que de monter au ciel pour y être assis éternellement à la droite de Dieu son Père, il laissa dans son Église cette puissance aux évêques et aux prêtres (Jn 20, 23) ; avec cette différence néanmoins, comme nous l'avons déjà remarqué, qu'au lieu que Jésus-Christ remet les péchés, les prêtres ne le font qu'en qualité de ses ministres. »

(Le Catéchisme Romain)


EUCHARISTIE

« Car depuis le lever du soleil jusqu’au couchant, mon nom est grand parmi les nations ; et l’on me sacrifie en tout lieu, et l’on offre à mon nom une oblation toute pure ; parce que mon nom est grand parmi les nations, dit le Seigneur des armées » (Malachie 1:11).

« Or, pendant qu’ils soupaient, Jésus prit du pain ; et l’ayant bénit il le rompit, et le donna à ses disciples, en disant : Prenez, et mangez : ceci est mon corps. Et prenant le calice, il rendit grâces, et le leur donna, en disant : Buvez-en tous : car ceci est mon sang, le sang de la nouvelle alliance, qui sera répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés » (Matthieu 26:26-28).

« Et Jésus leur dit : En vérité, en vérité je vous le dis : si vous ne mangez la chair du Fils de l’homme, et ne buvez son sang, vous n’aurez point la vie en vous. Celui qui mange ma chair, et boit mon sang, a la vie éternelle, et je le ressusciterai au dernier jour : car ma chair est véritablement une nourriture, et mon sang est véritablement un breuvage. Celui qui mange ma chair, et qui boit mon sang, demeure en moi, et je demeure en lui » (Jean 6:54-57).

« Ils persévéraient dans la doctrine des apôtres, dans la communion de la fraction du pain, et dans les prières » (Actes 2:42).

« N’est-il pas vrai que le calice de bénédiction que nous bénissons, est la communion du sang de Jésus-Christ ; et que le pain que nous rompons, est la communion du corps du Seigneur ? » (1 Corinthiens 10:16).

« C’est pourquoi, quiconque mangera ce pain ou boira le calice du Seigneur indignement, il sera coupable du corps et du sang du Seigneur. Que l’homme donc s’éprouve soi-même, et qu’il mange ainsi de ce pain, et boive de ce calice. Car quiconque en mange et en boit indignement, mange et boit sa propre condamnation, ne faisant point le discernement qu’il doit du corps du Seigneur » (1 Corinthiens 11:27-29).

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LA PRÉSENCE RÉELLE

« Il n'y a personne qui ait un peu de sens qui ne conçoive que c'est ce que signifient ces paroles : Ceci est mon corps, ceci est mon sang, surtout s'agissant de la nature humaine de laquelle la foi ne nous permet pas de douter qu'elle n'ait été véritablement dans Jésus-Christ. Ce qui a fait dire à  S. Hilaire, qui n'est pas moins célèbre pour sa science que pour sa sainteté, qu'on ne peut point douter de la vérité du corps et du sang de Jésus-Christ dans ce sacrement, puisqu'il l'a déclaré lui-même, et que la foi nous enseigne que sa chair est véritablement une nourriture.

« Mais cette vérité n'est pas moins évidente dans un passage de la première Épître de S. Paul aux Corinthiens, qui suppose clairement que le vrai corps et le vrai sang de Notre-Seigneur sont contenus dans l'Eucharistie. Car après avoir rapporté que Notre-Seigneur lui-même avait consacré le pain et le vin, et qu'il avait donné lui-même à  ses apôtres les saints mystères, il ajoute (1 Co 11, 29) : Que l'homme s'éprouve soi-même, et qu'il mange ainsi de ce pain et boive ce calice. Car quiconque en mange et en boit indignement, mange et boit sa propre condamnation, ne faisant pas le discernement qu'il doit du corps du Seigneur. Car si l'on ne devait révérer ce sacrement, que parce qu'il est simplement la mémoire et le signe de la passion de Jésus-Christ, comme les hérétiques le prétendent, qu'était-il besoin que l'Apôtre exhortât les fidèles avec des paroles si pressantes à  s'éprouver soi-même avant de s'en approcher ? [...]

« Le même apôtre dans le chapitre précédent de la même Épître explique cette vérité en ces termes encore plus précis : N'est-il pas vrai, dit-il (1 Co 10, 16), que le calice de bénédiction que nous bénissons, est la communion du sang de Jésus-Christ, et que le pain que nous rompons, est la communion au corps du Seigneur ? Car qui ne voit que ces paroles marquent clairement que la substance du corps et du sang de Notre-Seigneur Jésus-Christ est véritablement contenue dans l'Eucharistie ? »

TROIS MANIÈRES DE PARTICIPER À L'EUCHARISTIE

« Les SS. Pères, selon le concile de Trente, en ont distingué trois sortes.

« Les uns, disent-ils, reçoivent seulement le sacrement, comme les pécheurs qui ont la hardiesse et la témérité de recevoir les sacrés mystères avec une bouche et un coeur impurs, et dont l'Apôtre dit (1 Co 11, 27) : qu'ils mangent et boivent indignement le corps du Seigneur. Et c'est de ces personnes que parle saint Augustin, lorsqu'il dit : Celui qui ne demeure pas en Jésus-Christ, et en qui Jésus-Christ ne demeure pas, très certainement ne mange point spirituellement sa chair, quoique extérieurement et visiblement il presse sous ses dents les sacrements du corps et du sang de Jésus-Christ. Ainsi tous ceux qui reçoivent dans cette disposition l'Eucharistie, non seulement n'en reçoivent aucun fruit, mais même, selon l'Apôtre (1 Co 11, 29), ils mangent et boivent leur propre condamnation.

« Il y en a d'autres qui participent à l'Eucharistie seulement en esprit. Et ce sont ceux qui, étant animés d'une véritable foi, qui opère par la charité, mangent de désir et de volonté ce pain céleste. Or, quoique ces personnes ne reçoivent peut-être pas tous les fruits que l'Eucharistie peut produire dans ceux qui la reçoivent réellement, ils en reçoivent néanmoins de très considérables.

« Enfin il y en a qui participent à l'Eucharistie spirituellement et sacramentellement, et ces personnes s'étant éprouvées selon le conseil de l'Apôtre, et s'étant revêtues de la robe nuptiale avant que de le recevoir, participent à  toutes les grâces et à  tous les fruits que nous avons ci-devant marqués. Ainsi ceux qui pouvant recevoir le sacrement du corps de notre Seigneur se contentent d'y participer et de communier spirituellement, se privent de très grandes grâces. »

(Le Catéchisme Romain)


MARIAGE

QUE L’HOMME NE SÉPARE PAS CE QUE DIEU A JOINT

« Les pharisiens vinrent aussi à lui pour le tenter, et ils lui dirent : Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour quelque cause que ce soit ? Il leur répondit : N’avez-vous point lu, que celui qui créa l’homme dès le commencement, les créa male et femelle, et qu’il est dit : Pour cette raison l’homme quittera son père et sa mère, et il s’attachera à sa femme, et ils ne seront plus tous deux qu’une seule chair. Ainsi ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Que l’homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint » (Matthieu 19:3-6).

« et il leur dit : Quiconque renvoie sa femme et en épouse une autre, commet un adultère à l’égard de celle qu’il a renvoyée ; et si une femme quitte son mari et en épouse un autre, elle commet un adultère » (Marc 10:11-12).

« Quiconque renvoie sa femme, et en prend une autre, commet un adultère ; et quiconque épouse celle que son mari aura quittée, commet un adultère » (Luc 16:18).

« Quant à ceux qui sont mariés, ce n’est pas moi, mais le Seigneur qui leur fait ce commandement, qui est, que la femme ne se sépare point d’avec son mari. Si elle s’en est séparée, qu’elle demeure sans se marier, ou qu’elle se réconcilie avec son mari ; et que le mari de même ne quitte point sa femme » (1 Corinthiens 7:10-11).